Le lendemain
26 décembre.
Le père Noël est passé, le grand déballage est terminé, c’est le moment de jouer !
Mais avant, il va falloir lire des pages et des pages de règles… aaaahhhh les règles du jeu ! Décrypter les règles du jeu, c’est parfois pire que lire une notice, ce que plus personne ne fait d’ailleurs.
Un jour, alors que j’essayais péniblement d’y comprendre quelque chose, Mademoiselle haute comme 5 pommes qui s’impatientait, m’a demandé : « Alors maman, on joue ? Tu comprends pas ? C’est en anglais ou quoi ? »
Non, ce n’est pas en anglais, mais c’est du chinois....
Pendant que j’essaye de me concentrer, Mademoiselle haute comme 1 pomme est occupée à jouer avec des cartons et des rubans. Elle est à l’âge où le contenant est plus intéressant que le contenu. C’est à se demander pourquoi on offre des jouets, parce qu’une boîte et un couvercle, c’est tellement chouette ! Cette année, nous avons recyclé les anciens jouets et livres de Mademoiselle haute comme 5 pommes qui, malgré les heures passées avec, ne se souvient de rien. Merci à notre cerveau de ne rien garder en mémoire avant l’âge de 4 ans ! Ça nous offre quelques années de cadeaux gratuits.
Certains adultes ne supportent pas le jeu, ils trouvent ça infantilisant sûrement, alors ils offrent des jeux vidéos et se plaignent ensuite du temps passé sur les écrans. Quand un enfant leur demande de jouer, ils donnent des prétextes comme « attends, on discute », « non, je vais bientôt partir » ou « plus tard, je suis occupé ». Certains avouent ouvertement que les jeux finissent toujours en crise parce que leur enfant n’accepte pas de perdre. En bonne mère indigne, je n’ai jamais laissé mes enfants gagner. Si on offre la victoire, il n’y a plus de suspens, plus de bataille acharnée, plus de stratégie, donc plus aucun intérêt à jouer…
Que l’on joue des coudes ou que l’on joue au plus fin, que l’on gagne ou que l’on perde, l’important c’est de jouer !
