Tu exagères
Aujourd’hui, on va faire 2 catégories de parents. Pas pour le plaisir de mettre les gens dans des cases, mais juste pour rire :
La catégorie « mon pauvre chéri » et la catégorie « tu exagères ».
Exemple n° 1 :
L’enfant tombe (hypothétiquement bien sûr, parce que cela arrive rarement dans la vraie vie).
Le parent dit : « Oh mon pauvre chéri » (ouiiiiin), « Tu t’es fait mal ? » (OUIiiiiiiiin), « Tu t’es fait mal où ? » (Paroles incompréhensibles noyées dans les larmes), « Ça va aller. Tu peux marcher ? » (OOOOUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!)
Moralité : Ne jamais demander à un enfant s’il peut marcher…
Exemple n° 2 :
L’enfant tombe (hypothétiquement toujours).
Le parent dit : « Fais voir ! » (pleurs), « Tu exagères, je ne vois rien » (gémissements), « Ça va passer, ça ne saigne même pas » (l’enfant vérifie et prend l’air ahuri de celui qui comprend qu’il n’aura même pas droit à un petit bonbon de consolation), « Allez un bisou magique et on rentre » (l’enfant boite en faisant la tête, mais avance).
Moralité : compassion zéro, mais au moins, on ne porte pas 20 kilos sur le dos.
Si vous en doutez encore, je l’avoue, je fais partie du groupe « tu exagères ».
Ma meilleure anecdote ?
Mademoiselle haute comme 5 pommes était haute comme 2 ou 3 pommes. Au restaurant, son grand jeu, c’était d’aller visiter les toilettes toutes les cinq minutes. Jusqu’au moment où j’ai dit « Tu exagères, on ne va pas y retourner, on vient d’y aller ! »
Au moment de quitter le restaurant, j’ai sorti Mademoiselle de sa chaise haute, trempée, laissant par terre une énorme flaque…
Ce soir-là, on avait payé l’addition, mais on est quand même partis comme des voleurs…
Se faire plaindre, c’est bien agréable, mais à donner trop d’importance à nos petits problèmes, on finira tous par se rouler par terre en pleurant.
À mon avis, les footballeurs ont eu des parents dans la catégorie « mon pauvre chéri »…
